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Qui restaurera la politique ?

30 Mai 2014, 23:03pm

Publié par AF Provence

 La chronique de Guillaume de Prémare, publiée sur http://www.libertepolitique.com, montre que la colère atteint un niveau important dans notre société. Il est important de noter la conclusion de cet article.

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Tandis que l’UMP ne s’occupait que de son dérisoire nombril, Jean-Christophe Cambadélis a dit une chose très juste pendant la soirée électorale européenne : « La France entre dans une zone où tout est possible. » J’ajouterai que tout et son contraire sont possibles. Non pas tant à propos du jeu des partis, mais d’une réalité cruciale pour comprendre ce qui se joue au plan historique : La France se morcelle, la France part en morceaux.

Dans une interview récente au Nouvel Obs, le géographe Christophe Guilly s’exclame :« Le vivre-ensemble c’est fini ! » et explique comment ce morcellement dépasse le cadre ethnico-religieux pour présenter également un visage sociogéographique :

« La révolte gronde dans ce que j'appelle la France périphérique, c'est-à-dire les territoires qui sont à l'écart des grandes métropoles : bourgs, petites villes, la plupart des villes moyennes, une partie du périurbain et le monde rural. C'est une immense partie du territoire qui accueille 60 % de la population et 80 % des nouvelles catégories populaires : ouvriers, employés, petite classe moyenne en voie de paupérisation, jeunes et retraités issus de ces catégories. »


La-France-en-morceaux visuel

Pourquoi la révolte gronde

Pourquoi la révolte gronde-t-elle ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre les aspirations vitales de cette France profonde et laborieuse :

♦ la protection, notamment des emplois ;
 ♦ la sécurité des biens et des personnes ;
 ♦ les repères éducatifs et d’identité ;
 ♦ l’autorité dans la famille, à l’école et bien sûr dans la sphère politique ;
 ♦ la stabilité, car le peuple n’est pas nomade mais sédentaire.

Ajoutons que ce peuple vomit l’assistanat parce que le travail est pour lui une culture profonde et le moteur d’éducation des enfants.

Ces aspirations ne sont pas une idéologie mais se forgent avec bon sens et lucidité à partir de ce que les gens vivent à Saint-Omer, Fresnoy-Folny ou Carhaix. Ici, on a les yeux ouverts quand, à Paris, Strasbourg ou Bruxelles, on les ferme.

Les élites expliquent – en décalage complet avec les besoins du peuple - qu’on n’a pas d’autre choix que de « peser dans la compétition mondiale », que la mondialisation est « irréversible », qu’il faut aller chercher « la croissance avec les dents », qu’il faut « être mobile », etc. Le tout agrémenté de promesses d’égalité jamais réalisées et d’incantations morales inopérantes sur le vivre-ensemble.

Exorciser le peuple

Les élites sont en panique morale et voudraient exorciser le diable populisme. Voici que le peuple – jadis mythifié sous l’étendard de la liberté, de l’égalité et de la fraternité – devient soudain une incongruité, voire un monstre à contenir, quand il réclame protection, frontières, sécurité, repères, identité, stabilité et autorité.

Ce peuple ne se contente plus de la providence de l’État pour adoucir la perception de son sort, pour accepter l’abandon dont il est l’objet. Cette providence ne suffit plus à empêcher les gens de dire « ça va péter », comme en témoigne Jean Lassalle, le député qui marche. On a envie que « ça pète » quand on n’a plus grand-chose à perdre.

À l’inverse, à Paris, Strasbourg ou Bruxelles, on a beaucoup à perdre : la monnaie et les bourses sont stables, l’inflation est faible, l’immobilier continue de grimper et l’or est au plus haut. Bref, le patrimoine et l’épargne sont protégés. Voici donc nos élites urbaines accrochées à leur conservatisme, rétives au moindre renversement de perspective.

Ce conservatisme n’est pas d’abord idéologique, mais social et patrimonial. Il est un instinct grégaire de conservation, un réflexe de classe. « Depuis des années, on entend des partis bourgeois, qui font du gras », disait Eric Brunet hier soir sur BFMTV. C’est tellement vrai…

La France en état de choc vacille donc entre un ras-le-bol pré-révolutionnaire et un conservatisme patrimonial pré-totalitaire.

Le poison de la lutte des classes

Il y a urgence : la France part en morceaux, le bien commun est en miettes. Mais la lutte des classes est un poison, pas une solution. L’urgence n’est pas de faire de la "pédagogie" afin que le peuple comprenne enfin, non. Il y a urgence pour que la France urbaine aisée lève le nez de son relevé de patrimoine, ouvre les yeux, tourne le dos à son conservatisme, s’intéresse au peuple et assume enfin ses responsabilités.

Elle a une responsabilité compte tenu de son niveau de vie, de culture et d’instruction, mais aussi compte tenu de sa position et de son pouvoir. L’égalité n’existe pas dans le corps social, mais la justice doit exister.

Qui défendra le faible sinon le fort ? Qui protégera le peuple des prédations sinon ceux qui ont un pouvoir ? Qui donnera les repères sinon ceux qui sont le plus instruits de la sagesse des siècles ? Qui assumera la véritable autorité ? Qui restaura la substance politique qui est de servir et protéger ?

 

Guillaume de Prémare
Analyse diffusée sur Radio Espérance du 26 mai 2014.

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Le dernier café d'actualité aixois de l'année 2013-2014

29 Mai 2014, 23:58pm

Publié par AF Provence

Le prochain café d’actualité d’Aix aura lieu comme d’habitude au « Festival » le mardi 3 juin à 18 h 45.

 Le thème de ce café sera le suivant :


1984, C'EST MAINTENANT !


« La crise », ou ce qu’il est convenu de baptiser ainsi, n’a fait que renforcer ses causes. Autrement dit, elle n’est que le prétexte du renforcement du pouvoir des banques et de la finance et de la disparition du politique.

L’hallucinant projet « Tafta » nous ferait très clairement basculer dans le meilleur des mondes (immondes).

Aucune réforme n’est possible ou même simplement envisageable. Le système est clos!

Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire.

Nous en discuterons mardi.

 

café juin 2014 1984


Pour ceux qui le désirent, un dîner est prévu après le café pour clôturer l'année 2013-2014.

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS PAR TÉLÉPHONE OU SMS AU 06-16-69-74-85.

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Européennes : une étape

26 Mai 2014, 22:05pm

Publié par AF Provence

Il fallait voir leur tête à l’annonce des résultats hier soir. Ils sont tellement installés dans leurs certitudes binaires, noir et blanc, bien et mal, démocratie ou fascisme, libéralisme ou extrême droite, qu’un Airbus A380 se serait écrasé sur la permanence de leur parti que ça n’aurait pas été plus grave.


Olivier PercevalIl n’est venu à l’idée de personne, de Juppé à Mélenchon en passant par Copé ou Le Foll, que ces résultats soient l’expression du peuple et de la démocratie dont ils sont les chantres habituellement. Le réveil patriotique pour des gens qui se disent héritiers des Lumières et de la révolution française qui nous a imposé ce régime, devrait enchanter ces républicains ardents.

Ou alors, mais nous n’osons trop y croire, cela voudrait-il dire que cette révolution sanglante imposée au nom de la patrie en danger, était un leurre pour finalement dissoudre la France dans un grand marché libéral supranational ?

L’Action française se réjouit de voir de plus en plus de Français prendre conscience que la France doit recouver sa liberté d’action, son autonomie et sa souveraineté. Vous voulez que la France se replie sur elle-même, demandent les apatrides au teint cireux sous les plafonds lambrissés de la place des Vosges, l’air abattu et un verre de gin à la main ? Comme si liberté rimait avec repliement. On ne veut surtout pas croire que cette situation puisse perdurer : On va continuer inlassablement disent les uns, on va remettre tout à plat disent les autres. Les Français se sont lâchés, ils ont exprimé leur colère parce que ce scrutin est mineur à leurs yeux, reprennent-ils tous en cœur.

Eh oui, il faut reconnaître qu’il y a eu des gaffes, non seulement l’Union Européenne, concoctée en France par l’UMPS, semble plus être une contrainte et une machine à créer du chômage et de la récession que cet élan irrésistible vers un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, mais les hommes du gouvernement sectaire, répressif et idéologique en place depuis deux ans, n’ont pas renvoyé d’eux une image rassurante au peuple de France, lequel n’a pas intérêt à manifester son mécontentement.

Et c’est eux qui nous parlent d’extrémisme ?

S’ils avaient voulu diaboliser le FN et faire peur avec « l’extrême droite », ils auraient dû planquer leurs CRS. Mais là franchement ce n’est plus très crédible.

Aussi, dans l’affirmation que 25% de Français voteraient juste sur un coup de colère, outre que ce n’est pas la première fois qu’on nous la sert, il y a un certain mépris pour ce peuple qui décidément ne comprend rien à rien. Il est à craindre que ses auteurs n’aient à s’en mordre les doigts au cours des prochains scrutins.

Pour l’Action française, c’est une étape, c’est la bonne voie mais pas de patrie durable et équitable sans le roi. A nous de former les élites de demain qui agiront de telle sorte, que les pays européens aient dans la France un interlocuteur crédible pour un partenariat fort et intelligent.

 


Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

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"Il faut refaire l'Europe. Comment? "

25 Mai 2014, 07:12am

Publié par AF Provence

A la veille des élections européennes, Mgr le Comte de Paris vient de publier le communiqué suivant sous le titre: "Il faut refaire l'Europe. Comment? "


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L’Europe n'a pas attendu Monsieur Monnet  ni Monsieur Delors pour exister. Depuis des siècles, l'Europe a tenté de se bâtir selon deux schémas que l'on retrouve encore de nos jours.

- L’Europe fédérale, celle du Saint-Empire Germanique héritière des Romains, a fait souche avec Charlemagne puis les Habsbourg l'ont poursuivi. Cette Europe s’appuyait sur des conquêtes éphémères, mais surtout sur la puissance de l'économie, celle des marchands et des banquiers, ainsi de la ligue Hanséatique Germanique, de la Banque Függer autrichienne et du Zollverein de Bismarck, premières ébauches modernes d'une Europe sans frontières, que nous retrouvons de nos jours au travers de la Banque centrale Européenne et de ses affidées aux ordres de Berlin.

- Face à cette Europe, dès le Moyen Âge, des gens riches ou pauvres, artisans, artistes ou étudiants parcouraient ce continent d'un bout à l'autre, à la recherche du savoir, ils ne craignaient ni les intempéries ni les brigands. L’Europe de la culture, spirituelle ou sacrale, a toujours existé et les maîtres enseignaient le beau, le bon et le juste . N'oublions pas tous ceux qui allaient révérer les reliques des lieux saints d'Espagne, de Russie, de France ou d'ailleurs. Nous avons de la difficulté à comprendre, à appréhender, avec nos esprits matérialistes étroits, ce formidable mouvement qui poussait les hommes, les femmes et les enfants à la recherche de la connaissance et de la foi. C'était éblouissant. Cette autre Europe fut encouragée par les Rois Capétiens protégeant cette recherche culturelle sans frontières et cette foule de gens en quête de leur vérité et de besoin de savoir.



La Papauté en ces époques est encore confuse. Elle avait néanmoins su créer un « cordon  ombilical » entre tous les états européens. Très vite, les Capétiens ont compris qu'il fallait séparer le pouvoir temporel du pouvoir spirituel. Cette séparation nécessaire a été maintenue jusqu'à nos jours et elle n'empêchait alors aucunement chacun, de vivre sa vie dans la foi.
Comte de Paris Figaro
La révolution de 1789 a coupé le tronc de l'arbre pour créer une civilisation différente et plus moderne, matrice de toutes les révolutions suivantes, créant dans ses gènes le besoin d'intervenir dans la conduite des autres états et leur imposer un modèle appelé démocratie, au nom de la liberté des peuples à disposer d'eux-même. C'est ainsi que le « printemps Arabe » s'est transformé en chaos dont profitent les Djihadistes... 1789 a initié le début des dislocations d'une Europe qui s'était créée de façon naturelle fondée sur un terreau Chrétien sans frontières.

Qu'elle le veuille ou non, qu'elle le puisse ou non, la France, de par sa situation géostratégique, a toujours eu un rôle primordial à jouer dans la construction d'une Europe confédérale d'états souverains.

Elle se situe en effet à la croisée des courants est-ouest qui vont de l'Atlantique à l’Oural et nord-sud de la Baltique à la Méditerranée. Tant que la France et la Russie demeurent fortes et puissantes ensemble, ces deux pays peuvent contenir les visées hégémoniques de l'Allemagne.

Or aujourd'hui, l'euromark est devenu insupportable et mortifère pour l'Europe. Je n'oublie pas que Pierre le Grand avait exigé de son pays la Russie de prendre exemple sur la France. La langue Française fûu longtemps la langue diplomatique de l'Europe.

L’Europe dont nous avons hérité à ce jour est fondée sur un déni de démocratie puisque le résultat d'un référendum a été considéré comme nul et non avenu par un tour de passe-passe en faisant voter le Congrès pour revenir sur la volonté du peuple. En fait, le politiquement correct devient souverain, châtiant implacablement ceux qui n'accepteraient pas le fait des eurocrates...

Oui, l'Europe peut et doit être reconstruite. Il ne s'agit pas de faire table rase pour bâtir autre chose, mais de modifier les aspects les plus néfastes de ce « légo » qui renie l'économie de plusieurs pays.

Certains étudient déjà les étapes afin de détricoter l'euro, et chez nous, des économistes visualisent la sortie possible de l'euro. Personnellement je pense que chaque état européen doit pouvoir recouvrer sa souveraineté monétaire, remettre en place sa propre banque centrale, libérée du mark tout en conservant l'euro comme monnaie d'échange commerciale internationale. Puis, cas par cas, signer des accords limités dans le temps et renouvelable sur des sujets communs.

Il faut avoir le courage d'établir une zone monétaire libérée du dollar car le déficit vertigineux des USA pompe toutes nos énergies. Alors il faut poursuivre ce raisonnement jusqu'au bout et créer avec la grande Russie cette zone monétaire commune. Mais la France est à reconstruire également. Je souhaite que nos gouvernements comprennent que l'on ne gagnera pas le pari d'une France forte en ruinant nos entreprises grandes ou petites. Ce sont elles qui font vivre notre pays. Il conviendrait alors, n'en déplaise à Bruxelles, de revenir à des méthodes de gouvernance économique qui ont fait leurs preuves. Tel «le plan» qui, sous de Gaulle et Pompidou, a relevé notre pays. Mais également rétablir des frontières adaptées pour arrêter les vagues d'une immigration incontrôlable dont nous n'avons ni la possibilité d'accueil, ni les moyens de faire vivre par un travail approprié.

J'ajouterais qu'il est suicidaire de démanteler notre armée alors que l'avenir s' assombrit.

Quant au système bancaire, il doit être réformé afin d'éviter dérives et dilapidation de notre économie. Gouverner c'est prévoir et non pas attendre que le sucre vous tombe tout naturellement dans la bouche. On ne gouverne pas en tentant de forcer la nature à se conformer à quelques idéologies que ce soit, on gouverne en prenant le vivant à bras le corps.

Je conseille à mes lecteurs de relire une bande dessinée de Goscinny et Uderzo, « Obélix et compagnie », parfaite démonstration du comment détruire un pays par l’appât du gain et de l'argent facile.
 


Mgr. le Comte de Paris,

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Européennes : quel vote ?

21 Mai 2014, 18:16pm

Publié par AF Provence

Le 21 mai, c’est à Barcelone, où il est né, que Valls se rendra pour soutenir le parti socialiste espagnol, aux côtés de Martin Schulz, candidat des partis sociaux démocrates à la présidence de la Commission européenne.

Comme si cette faute de goût n’était pas suffisante, Cambadélis, le nouveau premier secrétaire du PS, a voulu laisser sa place à ce même Schultz pour le débat sur l’Europe organisé le 22 mai par France 2 entre les chefs de partis français, l’inénarrable Bayrou, président du MODEM, lui emboîtant le pas et proposant d’être remplacé par « son » candidat, l’ultralibéral Guy Verhofstadt. Finalement, il n'y aura que les politiciens français à cette émission.

Quelle meilleure preuve de la lâcheté de nos oligarques déniationalisés, qui refusent ainsi d’assumer devant les électeurs la politique qu’ils conduisent en collaboration avec les techocrates de Bruxelles ! Quelle meilleure preuve surtout de leur volonté de contraindre les Français à se penser comme membres d’un peuple européen inexistant, magma artificiel qu’il faudrait faire accoucher aux forceps !

Oui, allons voter parce que c’est le destin de la France qui se joue (en partie) au Parlement européen !

Allons voter parce qu’il s’agit avant tout d’un scrutin national.

Les observateurs parient à la fois pour une augmentation de l’abstention et une percée du vote eurosceptique.

Eh bien, confirmons leurs craintes sur le second point. Même si, face aux partis de l’étranger que sont l’UMP, le PS et leurs satellites, aucune formation nationale ne nous satisfait pleinement,


le 25 mai prochain, ayons le vote patriote utile !

 

Éditorial de François Marcilhac dans L’AF 2000 (n°2886)

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L'Union européenne affole les trains

21 Mai 2014, 17:52pm

Publié par AF Provence

Le Canard enchaîné a révélé une « histoire de trains fous » qui est proprement ahurissante. Après accord entre la SNCF et les régions françaises, près de deux mille rames flambant neuves de TER ont été commandées à Alstom et au canadien Bombardier, pour une somme totale de près de quinze milliards d'euros.

Mais les nouvelles rames sont trop larges. Et il faudra raboter les quais de centaines de gares. Ce serait drôle si cette mise aux bonnes dimensions ne coûtait pas 50 millions d'euros.

En tout cas, il est inutile de s'en prendre à la SNCF car les voies dépendent de RFF (réseau ferré de France) et l'erreur vient d'une mauvaise communication entre les deux sociétés.

Cette  bêtise est connue au bon moment, à quelques jours des élections européennes.

Pourquoi existe-t-il deux organismes pour la circulation ferroviaire? RFF a été créé en 1997 pour transposer en droit français la directive européenne 91/440 exigeant à l'époque une séparation comptable entre la gestion du réseau ferré et la fourniture de services de transport. Cette directive datait du 29 juillet 1991 et elle a été appliquée en France avec retard mais aussi avec beaucoup de zèle. Elle demandait une séparation comptable et pas forcément une division en deux entités totalement indépendantes.

Nous avons encore une fois la preuve de la nocivité des technocrates européens et aussi de la complicité des politiciens français qui préfèrent le libéralisme mondialiste à l'intérêt nationale.

Nous savons ce que nous devrons faire pour le vote de dimanche.

rabotjpg(image de LibertarienTV)


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De nouveaux écrans pour "Cristeros"

21 Mai 2014, 15:34pm

Publié par AF Provence

Le film "Cristeros" qui évoque le soulèvement des paysans catholiques contre le gouvernement anticlérical du Mexique en 1926 a un succès inattendu pour les distributeurs.

Il est donc toujours sur les écrans mais des modifications ont eu lieu à Aix et Marseille.

A Aix-en-Provence, où il n'avait pas encore été projeté, il est présent au Cézanne avec quatre diffusions par jour.

A Marseille, il n'est plus aux Variétés mais au César, place Castellane.

A Aubagne, il est toujours présent au Pagnol, 2 cours Maréchal Foch.

Attention: à Aubagne et à Aix, le film est montré en version originale ou en version française selon les heures et les jours.

A Marseille, il n'existe que la version originale. Peut-être pense-t-on que, dans cette ville à population variée, tout le monde est polyglotte.

Allez voir "Cristeros" et invitez vos amis à le voir.


cristeros

Pour finir, voilà un florilège tiré des différents médias qui ont parlé du film (vous pouvez consulter la revue de presse ici) :
« Bien écrit, bien filmé, bien rythmé, bien joué. Andy Garcia et Oscar Isaac sont parfaits dans leurs costumes de chefs chouans en sombrero. » (Le Figaro Magazine)
« La terreur qui veut essouffler cette foi, est montrée avec force et brio » (Le Monde des religions)
« Film épique (qui) n’a rien à envier aux blockbusters américains » (Paris Match)
« Cristeros communique la ferveur mystique de cette guerre animée par une extraordinaire volonté spirituelle » (Le Figaro)
« Dean Wright raconte un épisode méconnu et passionnant de l’histoire mexicaine » (L’Officiel des spectacles)
« Le film est servi par une maîtrise technique indéniable, la beauté des paysages mexicain, et le jeu d’Andy Garcia, plutôt convainquant dans son rôle de général qui se convertit dans tous les sens du terme à la cause » (Rue 89)
« Cristeros raconte avec beaucoup de fougue et d’humanité cette épopée historique et méconnue » (Figaroscope)
« La présence d'Andy Garcia, Eva Longoria et de Peter O'Toole donnent une idée de la qualité de ce long-métrage » (Direct Matin)
« Andy Garcia fait mouche dans le rôle d’un général charismatique » (Première)
« Une histoire vraie, à peine romancée » (La Provence)
« Une fresque ambitieuse » (Le Dauphiné Libéré)
« Le plaisir de retrouver un Andy Garcia moustachu en fin stratège de la guérilla » (Le Progrès)
« Un western historique habité par le souffle de l’épopée » (Air le Mag)
« Une émouvante épopée mise en scène avec classicisme et porté par un excellent casting » (Télé Poche)
« Une passionnante fresque historique » (Prima)
« Une vraie claque à prendre absolument ! » (Mdame Michu)
« Peter O’Toole qui, pour son avant-dernière apparition, incarne un prêtre à la bonté et à l’humilité forcément désarmantes » (La Vie)
« Des sommets d’émotions » (Famille Chrétienne)
« Des scènes d’actions efficaces et un rien de leçon d’histoire » (Panorama)
« Cristeros est l’un des rares films qu’il faut voir » (L’1visible)
« Très fidèle à la vérité historique » (Jeunes Cathos blog)
« Remarquable travail de recherche et de documentation de Michael Love, auteur du script » (Histoire du Christianisme Magazine)
« Une pléiade de très bons acteurs, des décors superbes, tout a été réuni pour en faire un chef-d’œuvre » (L’Homme Nouveau)
« Un bon et grand film qu’il faut aller voir ! » (Padre Blog)

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Marcher contre le capitalisme

19 Mai 2014, 00:28am

Publié par AF Provence

Après avoir dialogué de façon calamiteuse quasiment d'égal à égal avec la fameuse Leonarda, le Président Hollande veut éviter de discuter avec Jérôme Kerviel. L'ancien trader de la Société Générale, condamné par la justice française pour avoir fait perdre 5 milliards d'euros à son employeur, se présente comme un simple pion dans le jeu de la finance internationale.

Après une longue marche en Italie depuis Rome où il a vu le pape François, Kerviel est arrivé à la frontière française dans un grand battage médiatique. Mgr Di Falco, évêque de Gap, qui préside son comité de soutien, sait utiliser la presse (voir comment il a organisé le succès des Prêtres chanteurs) mais il est aussi dans la ligne du pape qui a renouvelé la condamnation catholique traditionnelle contre les excès du capitalisme.

Mais cette condamnation ne peut être complète sans la lutte contre la République qui a permis la domination de la Finance.

Il est bon de soutenir la marche de Kerviel mais il est encore mieux de marcher contre le capitalisme, contre la république, pour la France et pour le ROI grâce auquel les pouvoirs des financiers seront limités.

Charles MAURRAS l'écrivait en 1915:

"Qui dit démocratie dit ploutocratie. Il n'y a que le sang (ou l'hérédité) qui soit à même de lutter contre l'influence de l'or. L'or fait l'opinion. L'or fait l'élection. L'or construit tout gouvernement qui repose sur le frêle et capricieux édifice des volontés du pays."

Et, dans "L'enquête sur la monarchie":

"Contre l'or sans aveu, contre l'agitation ruineuse et le verbiage infécond, la royauté nationale reprend la sévère figure de gendarme et de justicier qui lui composa son visage le plus populaire".

  Bernanos capitalisme

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Il y a 60 ans : mort de Maxime Real del Sarte

16 Mai 2014, 19:15pm

Publié par AF Provence

 

Maxime Real del Sarte nait le 2 mai 1888 à Paris dans une famille très ouverte au monde de l’art et qui compta parmi ses membres le grand peintre italien Andrea del Sarto que François Ier fit venir en France pour les embellissements de Fontainebleau.

Il entre à l’Ecole des Beaux-Arts en 1908. Le matin même du concours, il entre également en politique : pénétrant  au Palais de Justice, il se présente à l’audience solennelle de rentrée de la Cour de Cassation et, apostrophant ces « magistrats indignes et faussaires », leur rappelle leur forfaiture lors du dernier pourvoi de l’affaire Dreyfus.

C’est après cet exploit qu’il prent contact avec les Chefs de L’Action Française.

Maxime Real del Sarte, Chef des Camelots du Roi, est dès lors de tous les combats du mouvement nationaliste parmi lesquels il faut rappeler la célèbre affaire Thalamas, du nom de cet historien qui essaya de professer à la Sorbonne un cours insultant à la mémoire de Jeanne d’Arc ; elle vaut à Real del Sarte un séjour de 10 mois à la prison de la Santé.

Son ami le Baron Meurgey de Tupigny le décrit à cette époque, « apparaissant à vingt ans tel qu’il devait être toute sa vie, courageux et dynamique, sensible et gai ; l’énergie et l’enthousiasme l’habitaient » – et il ajoute, quelques lignes plus loin : « Chef de file et conducteur d’hommes, ce héros de chansons de geste se trouva, par une faveur de la Providence, avoir reçu les dons d’un splendide artiste, faisant éclore sous ses doigts des moissons d’art et d’histoire. »

Il est encore aux premiers rangs, et est d’ailleurs blessé, le 6 février 1934. 

Maxime Real del Sarte, catholique fervent, est toute sa vie un admirateur de Jeanne d’Arc à laquelle il consacre de nombreux travaux.

Statue de Jeanne d’Arc, dans le square des Cordeliers, derrière le palais de Justice à Poitiers, oeuvre de Maxime Real del Sarte.

Blessé aux Eparges, sur le front de Verdun le 29 janvier 1916, Real del Sarte est amputé de l’avant-bras gauche. Il n’en reprend pas moins son métier de sculpteur et l’œuvre qu’il a conçue en mars 1914, Le Premier Toit, reçoit le Grand Prix national des Beaux-Arts en 1921. Anne André Glandy la décrit : « Un homme et  une femme agenouillés l’un en face de l’autre : dans un geste de protection l’homme relève la femme et la maintient tandis qu’avec tendresse elle cherche à s’appuyer sur lui. C’est le principe de la clef de voûte, la base de toute architecture. »

Dès lors la notoriété de l’artiste va grandissant, tant parmi ses amis que dans le monde officiel dont il reçoit de nombreuses commandes.

Toujours fidèle à ses idées, à ses amis, à son Prince – Philippe d’Orléans d’abord, qu’il connait depuis  1913, puis le Duc de Guise et enfin le Comte de Paris -, il a fondé une association qu’il nomme Les Compagnons de Jeanne d’Arc sous l’égide de laquelle il œuvre à la levée de la condamnation de L’Action Française par le Vatican.

De même, en 1952, il intervient, avec Henry Bordeaux, auprès du Président de la République Vincent Auriol pour obtenir la grâce médicale de Charles Maurras, condamné à la réclusion à perpétuité par la « Cour de Justice » de Lyon en 1945.

En mauvaise santé, il se retire dans sa maison dans les Pyrénées, près de Saint-Jean-de-Luz. Maxime Real del Sarte y meurt le 15 février 1954.

Aujourd’hui encore, les étudiants, lycéens et jeunes travailleurs de l’Action française réunis au sein de l’Action française étudiante se rassemblent pour dix jours de formation estivale à l’occasion de leur université d’été qui porte le nom du sculpteur.

 

(texte publié sur le site http://la-flamme.fr/)

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On coule. Vive Bruxelles!

15 Mai 2014, 10:15am

Publié par AF Provence

  "Une incohérence", d'après Gérard Couturier, le président du conseil de surveillance de la SNCM (société nationale Corse Méditerranée)

"C'est une haute trahison car on repart de zéro", déclare Robert Martinetti, à la tête d'un collectif d'entreprises sous-traitantes de la SNCM qui pèse plus de 1.200 emplois induits. 

La médiatique sénatrice socialiste de Marseille Samia Ghali parle d'une décision "peu courageuse" de l'Etat.

Ces réactions (et bien d'autres encore) résultent de la décision du conseil de surveillance de la SNCM du 12 mai.

En s'abstenant, les représentants de l'Etat ont décidé de lâcher le président du directoire, Marc Dufour, et de laisser l'actionnaire Transdev, filiale de la Caisse des dépôts et de Veolia Environnement, reprendre la maîtrise de la société. Or,Transdev n'a pas caché son intention de sortir de cette société déficitaire.

SNCM

L'Etat socialiste (ou social-démocrate) est prêt à laisser disparaître une société privée qui joue un rôle de premier plan dans la vie d'une région française. Il est vrai que la SNCM a eu souvent une gestion incohérente mais l'Etat prend le risque de gêner les communications entre la Corse et la France continentale. Faciliter les transports inter-régionaux est pourtant bien du ressort gouvernemental. Grâce à ses représentants au conseil, le secrétaire d'Etat aux transports, Frédéric Cuvillier, pouvait faire accepter l'offre de reprise présentée par l'armateur norvégien SIEM. Ce dernier vient d'abandonner et aucun autre repreneur n'apparaît à l'horizon.

Un élément à ne pas oublier dans cette affaire: la SNCM doit payer 440 millions d'euros d'amendes à l'Union Européenne pour avoir bénéficié d'aides de la France, ce qui est contraire au principe de la libre concurrence.

Le gouvernement Fillon ayant été sermonné à l'époque par les eurocrates, les politiciens français n'ont plus osé agir. Cuvillier a eu beau écrire le 6 mai un twitt énergique ("Mon objectif est de trouver une solution durable pour permettre de sortir définitivement la SNCM des difficultés), l'atonie ministérielle est évidente. Le libéralisme économique étant placé au pinacle des dogmes intouchables, nous n'avons que le droit de regarder le saccage de notre société.

Comme l'a déclaré un délégué syndical de l'entreprise, Maurice Perrin, "Ce qui s'est passé est le symbole de l'impuissance en politique". Beaucoup de Français peuvent avoir ce sentiment mais il est interdit aux responsables de l'Etat, sauf à reconnaître que l'Etat n'existe plus.

Les partisans de l'unification européenne ont parfois invoqué un autre principe qui ne fait pas le poids face au libéralisme: la subsidiarité. Chaque échelon doit s'occuper de ce qui le concerne quand il en a les moyens. Ce serait le cas ici mais il manque la volonté chez nos soit-disants "dirigeants".

Surtout, il leur manque le souci de l'INTÉRÊT NATIONAL.

L'INTÉRÊT NATIONAL est d'aider la Corse à avoir des relations normales avec le reste du territoire français.

L'INTÉRÊT NATIONAL est que l'Etat joue un rôle dans l'économie quand la situation l'exige.

L'INTÉRÊT NATIONAL est de s'opposer aux diktats bruxellois et à ses amendes ridicules.

L'INTÉRÊT NATIONAL est d'avoir des dirigeants dont les conceptions politiques et économiques ne se bornent pas aux prochaines élections.

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