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Les catholiques et le roman national

26 Février 2019, 20:05pm

Publié par AF Provence

L'année 2017 avait vu gonfler une polémique au sujet du livre « Une histoire mondiale de la France » qui montrait la France comme d’un territoire ouvert à toutes les influences, où des hommes sont passés mais dont rien ne permet d’y voir la réalisation d’un génie national assurant une continuité. Devant cette offensive à notre identité, le très médiatique Eric Zemmour a contre-attaqué avec son ouvrage « Destin français ». Alors entre les historiens multiculturalistes et l'historien bainvillien comment les catholiques peuvent-ils se positionner ? Voilà une réponse qu'Alain Vignal va nous apporter !

Les catholiques et le roman national

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La vérité sur l'AF et le fascisme

26 Février 2019, 10:09am

Publié par AF Provence

Ce mercredi 27 février,

venez assister à notre cercle

« L'Action française face au fascisme »,

à Marseille.

La vérité sur l'AF et le fascisme

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La monarchie que nous voulons

6 Février 2019, 08:40am

Publié par AF Provence

La monarchie que nous voulons

On discute toujours beaucoup sur ce que pourrait être une future monarchie. Mais la forme qu'elle prendrait dépendrait beaucoup des circonstances - sans-doute exceptionnelles - dans lesquelles elle apparaîtrait nécessaire. Autant ou davantage en tout cas que de toute théorie. Elle n'aurait pas à chercher ses modèles à l'étranger. Ce serait nécessairement une monarchie à la française. Quels en seraient les contours, au moins selon nos souhaits ?

Voici un commentaire des définitions que donnait la toute première Action Française*, publié en son temps sous le titre La monarchie que nous voulons**

Texte repris du site Lafautearousseau 

3948186140.jpg« Oui ou non l'institution d'une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? »

La question que pose Maurras au début de son enquête sur la Monarchie écarte les présupposés, les sentiments et les préjugés. Elle est concise, directe et rationnelle, car c'est sur le terrain de la raison, celui-même sur lequel se croit fondée la démocratie que le Martégal défend et batit la Monarchie. Aujourd'hui, alors que six quarts de siècle nous séparent de la dernière expérience monarchique et que l'idée royale a été systématiquement défigurée par les républicains, nous devons défendre nos idées, retrouver ce ton maurrassien clair, dense, précis, presque socratique, qui seul imposera la monarchie face aux nuées démocratiques. Ainsi avons-nous utilisé le « quadrilatère » maurrassien (une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire, décentralisée) pour esquisser, en esprit puis en acte, LA MONARCHIE QUE NOUS VOULONS. 

Une Monarchie Traditionnelle

Pour commencer, il semble indispensable de rappeler que la Monarchie n'a jamais été un modèle fixe, un prêt-à-porter ; elle a su au contraire s'incarner dans différents registres tout en gardant l'esprit qui était le sien. C'est cette continuité à travers les changements nécessaires qui caractérise le vrai sens de la tradition qui, d'après Paul Valéry, « n'est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de retrouver l'esprit qui a fait ces choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ». Ainsi, nous ne voulons pas restaurer une monarchie figée en un XVIIIéme siècle oublié, mais rétablir ce qui est d'abord un principe, principe d'autorité, de responsabilité et d'unité, et qui saurait s'incarner dans notre propre réalité économique, politique, culturelle et sociale.

Une Monarchie héréditaire

L'hérédité du pouvoir est sans doute le principe qui a été le plus attaqué depuis trois siècles. Pourtant que représente-t-il réellement lorsque l'on a écarté toute la mythologie méritocratique ? Il apparaît que l'hérédité a ce premier avantage d'éliminer la compétition pour le pouvoir, c'est-à-dire la radicalisation des conflits d'intérêts. Elle assure ainsi un Etat fort, indépendant et arbitre capable d'entreprendre des réformes administratives, économiques et sociales ou de laisser des libertés aux citoyens, sans craindre d'être toujours renversé. L'hérédité permettra à la nation d'être enfin gouvernée et non plus seulement gérée à court terme comme c'est le cas en république. De plus, le pouvoir étant à l'origine indépendant des forces d'argent, il peut gouverner sans, et même contre elles, et seul le roi héréditaire a pu châtier les Semblançay et les Fouquet que le régime actuel eût laissé courir. Enfin, l'hérédité assure la médiation active du peuple avec ses propres racines historiques : la nation, c'est la naissance, c'est-à-dire la reconnaissance d'une continuité historique.

Une Monarchie antiparlementaire

La tradition et l'hérédité étant posées, on pourrait être tenté d'y ajouter une institution parlementaire censée assurer la représentation populaire.

« A d'autres cette demi-royauté bourgeoise et parlementaire plus décrépite encore s'il le faut » s'écriait Maurras. Le parlementarisme, qui suppose l'existence de partis, est le contraire même de la monarchie qui est faite pour unir. D'ailleurs, le parlementarisme au niveau de l'Etat ne représente personne puisqu'il ne repose pas sur les réalités économiques, politiques et sociales mais sur le jeu formel des partis.

La Monarchie, au contraire, chercherait une représentation du pays réel par de multiples assemblées locales, culturelles et professionnelles souveraines en leur ordre et capables de défendre les intérêts de leurs membres. Nous n'en voulons en effet absolument pas au vote.

« L'ancienne France votait beaucoup, précise Maurras, cela est oublié. Cela reste vrai tout de même. On y votait pour quantité d'objets pour lesquels le Français moderne reçoit avec respect le choix et les volontés des bureaux ». Ce à quoi nous en voulons, c'est au système qui regroupe arbitrairement les individus en fonction de leurs opinions ou de leurs options métaphysiques dans le cadre de partis peu adaptés à la juste détermination de l'intérêt général. Et c'est pourquoi nous luttons pour la restauration d'une monarchie antiparlementaire où, les Français pourront, grâce à de multiples assemblées fédérées par un pouvoir indépendant, être représentés dans leurs intérêts tangibles et concrets, et ainsi passer du stade d'administrés abrutis et atomisés, à celui de citoyens responsables et actifs.

Une Monarchie décentralisée

Nous avons parlé de représentation d'intérêts locaux ; en effet antiparlementarisme et décentralisation sont deux caractères indissolublement liés. Nous sommes antiparlementaires parce que partisans d'une renaissance des collectivités locales. Cette volonté de promouvoir les richesses et les diversités de notre pays de façon intégrale est une composante essentielle de notre nationalisme. Nous voulons laisser s'organiser le pays réel en multitude de républiques locales, autonomes et souveraines, compénétrées les unes les autres et capables de prendre en main leur avenir. Mais ces communautés ne peuvent rester liées entre elles sans un tiers-pouvoir. Comme l'expliquait Pierre-André Taguieff, «il doit y avoir un troisième membre qui doit être “hors jeu” en quelque sorte. C'est la monarchie comme pouvoir transcendant, d'où la nécessité que le roi ne soit pas élu ou choisi, mais qu'il vienne d'ailleurs, qu'il soit inconditionnel».

Voici posées les grandes lignes de la monarchie que nous voulons, c'est-à-dire la monarchie française adaptée à notre temps.

N'oublions pas cependant que « l'objet vrai de l'Action française, ce n'est pas, à bien dire, la monarchie, ni la royauté, mais l'établissement de cette monarchie, l'acte d'instituer cette royauté ». Seul notre engagement militant prouvera la possibilité d'une telle restauration, et même son imminence si elle est servie par des citoyens actifs, prêts à mourir avec joie, avec bonheur, pour notre Sire le roi de France.   

* Dictateur et Roi, Enquête sur la Monarchie, 1900

**  Cahier d'Action française n°3, supplément au n° 2177 d'Aspect de la France du jeudi 31 janvier 1991.

Merci à Philippe Lallement qui nous a transmis ce texte.

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Les engagements du prince Jean

2 Février 2019, 09:44am

Publié par AF Provence

Les engagements du prince Jean

Alors que son père doit être enterré aujourd'hui, le prince Jean publie un communiqué dans lequel il réaffirme sa volonté de servir le pays.

Les engagements du prince Jean

Jean-Philippe Chauvin, venu s'incliner devant la dépouille du Comte de Paris, a publié sur Facebook un très beau texte dont nous vous proposons la fin:

Et pourtant ! En redescendant vers le centre de cette ville royale, c'est l'espérance qui, peu à peu, pas à pas, a repris le dessus : une espérance inquiète, tremblante, mais une espérance tout de même, comme la flamme d'une bougie qui, malgré tout, éclairerait un couloir sombre. Une sorte de voix intérieure me soufflait : "ô mort, où est ta victoire, car un nouveau roi nous est né, et la chaîne de l'histoire n'est pas brisée"... 
Car la Monarchie n'est pas un spectre, mais bien un sceptre à relever pour rendre à la France cette famille royale que la République n'a jamais réussi à remplacer par ses bustes de plâtre et ses présidents de passage...

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