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Allez écouter le roi
Les critiques de cinéma du journal "La Provence" sont bien plus sévères que l'Académie des Oscars. Alors que le monde du cinéma américain a donné quatre récompenses au film "Le discours d'un roi", le quotidien marseillais lui attirbue un seul cœur, soit la note positive la plus faible. Ce "discours d'un roi" raconte la lutte du roi d'Angleterre Georges VI contre son begaiement.
A priori, un tel sujet ne devrait concerner que les spectateurs concernés par le handicap. Mais, en réalité, il montre comment le futur roi (qui n'était pas destiné à l'être car son frère Edouard VIII ceignit la couronne avant d'abdiquer) était habité par le rôle que lui donnait sa situation familiale. Il insiste aussi sur l'importance croissante des médias. Georges VI devait d'autant plus arriver à bien parler que la radio s'était répandue partout. Et la monarchie doit savoir s'adapter pour être proche du peuple. Cette proximité n'est pas la proximité démagogique qui cherche à appâter les électeurs, mais la proximité du père de famille à l'égard de ses enfants.
N'en déplaise aux spécialistes cinéma de "La Provence", "Le discours d'un roi" mérite d'être vu car il permet de réfléchir sur le gouvernement et la société.
Pour prolonger ces réflexions, lisez le commentaire de Marc SAVINA et de Romain FONTANET paru dans "L'ACTION FRANÇAISE 2000" du 17 février en cliquant sur l'image de l'article ci-dessous.
La grande mosquée-cathédrale qui doit défigurer Marseille et montrer la montée en puissance de l'islam en Provence en est toujours (et heureusement) au stade des projets. Elle devait être rapidement édifiée mais elle se perd dans les querelles internes aux organisations islamiques (
Sa tradition remonterait à l’an Mil, attribuée à l’abbé bénédictin Isarn. Elle se passe autour de l’Abbaye St-Victor, lieu vénéré, aux sources même de la foi des premiers chrétiens, et dure neuf jours . C’est, pour les Marseillais et les pèlerins venant de toute la Provence, le début d’une fête qui va durer une semaine.
Un moment important est la procession avec Notre-Dame-de-la-Confession, une Vierge Noire sculptée dans un bois de noyer, revêtue à cette occasion de ses plus beaux atours. Il est d’usage de rapporter chez soi non seulement un cierge vert allumé, mais également une « navette ».
