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Tout empire périra

30 Janvier 2015, 23:40pm

Publié par AF Provence

Voici douze siècles, mille deux cents ans, le 28 janvier 814, l'empereur Charlemagne mourait à l'âge de 71 ans.

Ce souverain garde une certaine popularité même si peu de personnes sont capables de dire exactement ce qui s'est passé durant son règne.

Dans son "Histoire de France", Jacques Bainville a écrit combien son empire était fragile et avait besoin de la force pour exister. Il en a toujours été ainsi quand un conquérant veut gouverner des peuples différents. Le sentiment national reprend le dessus quand les victoires militaires ne sont plus là. 

Actuellement, l'Empire se nomme "Union européenne" et l'Empire "République Fédérale Allemande". Mais cet empire ne commence-t-il pas à vaciller?

Tout empire périra

Voici une partie du jugement de Bainville.

"D'ailleurs, il ne faudrait pas croire que le règne de Charlemagne eùt été un âge d'or où les hommes obéissaient avec joie. Le besoin d'ordre, le prestige impérial conféraient à Charles une dictalure. Il en usa. Ses expéditions militaires, plus d'une par an, coûtaient cher. Elles n'étaient pas toujours suivies avec enthousiasme. Il fallut que Charlemagne eût la main dure. et il eut affaire à plus d'un Ganelon. A sa mort, les prisons étaient pleines de grands personnages dont il avait eu sujet de se plaindre ou de se méfier. Son gouvernement fut bienfaisant parce qu'il fut autoritaire. Un long souvenir est resté de la renaissance intellectuelle qui s'épanouit à l'abri de ce pouvoir vigoureux. Encore une fois, la civilisation, l’héritage du monde antique, était sauvée. C'était un nouveau relais avant de nouvelles convulsions.

Au fond, l'Empire de Charlemagne était fragile parce qu'il était trop vaste. Il ne tenait que par le génie d'un homme. Dans une Europe où des nations commençaient à se différencier, refaire l'Empire romain était un anachronisme. Charlemagne avait dû fixer sa résidence à Aix-la-Chapelle, c'est-à-dire à mi-chemin entre l'Elbe et la Loire, de manière à n'être éloigné d'aucun des points où des mouvements pouvaient se produire. Ce n'était pas une capitale. C'était un poste de surveil1ance. Un peu avant sa mort, qui survint en 814, Charlemagne eut des pressentiments funestes pour l'avenir. Ses pressentiments ne le trompaient pas."

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Le montage totalitaire de l'affaire Zemmour

29 Janvier 2015, 23:19pm

Publié par AF Provence

Le montage totalitaire de l'affaire Zemmour

Les habitués du Café d'Actualités d'Aix-en-Provence étaient nombreux le 6 janvier dernier à être venus écouter Danièle MASSON parler du montage totalitaire de l'affaire Zemmour.

Le Réseau-Regain (http://www.reseau-regain.net/​) publie l'enregistrement audio de cette conférence:

http://www.reseau-regain.net/CivilisationPDF_file/CivilisationPDF_files/2D77DMaudioAffaireZemmour.mp3

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Pas de magicien chez Daumier

29 Janvier 2015, 06:42am

Publié par AF Provence

Comme chaque fois que l'Etat a une difficulté (et celle des attentats de ce début d'année en est une très grande), il se retourne vers l'école et assure que tout se règlera par un coup de baguette magique, en ajoutant quelques cours de plus. Evidemment, ces prétentions se perdent vite dans le sable car le gouvernement réagit sous le coup de l'émotion et car les enseignants, déjà surchargés de circulaires incessantes, ne peuvent tout faire, même pas apprendre à lire, écrire, compter de façon correcte.

Le 22 janvier, le quotidien "La Provence" a pu donner la parole à des professeurs du lycée Daumier de Marseille. Voici quelques extraits de l'article:

 "J'ai passé une heure à faire de l'histoire des religions, qui n'était pas prévue dans les programmes, alors que ça existait avant", souligne Christine May, qui enseigne l'histoire-géographie aux lycéens, visiblement demandeurs.

"Les religions passent pour un sujet tabou, on ne peut demander aux citoyens d'être laïcs sans connaître les religions", estime Félix. Sous les feux de la rampe, les enseignants sont presque choqués d'entendre que "la morale" pourrait revenir à l'école, et rappelle que l'éducation civique juridique et sociale est déjà enseignée dans toutes les classes.

Alors, de la classe politique, ils n'attendent surtout pas de mesure immédiate, si ce n'est en direction du décrochage, vrai fléau à leurs yeux et des moyens, pas seulement pour enseigner, mais instaurant "une diversité d'adultes dans les écoles". Après avoir tant écouté leurs élèves, les enseignants aimeraient être entendus, associés à l'élaboration des programmes, et s'insurgent lorsqu'on voudrait réduire les cours d'Histoire dans les filières scientifiques à du bachotage, "et après, on nous demande d'en faire des citoyens !"

L'école, cette institution centrale, n'est pas un "super sanctuaire", rappelle Florence Delfort : "Il faut arrêter de nous prendre pour des supers magiciens". 

 

Ainsi va le sytème éducatif de la République: dictature, inculture et poudre aux yeux. 

Dessin de Honoré Daumier.

Dessin de Honoré Daumier.

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Grèce – quelles raisons de se réjouir ?

28 Janvier 2015, 12:48pm

Publié par AF Provence

Grèce – quelles raisons de se réjouir ?

Communiqué de l'Action Française

La Grèce, menée à la faillite par des partis inconséquents, une administration corrompue et des citoyens inconscients, et plongée dans la souffrance par une Europe aux mains des financiers, a porté au pouvoir un parti “d’extrême-gauche”, Syriza, qui vient de s’allier avec un parti “d’extrême-droite”, les Grecs indépendants (ANEL).

Au-delà de la satisfaction intellectuelle de voir transcendé le clivage droite-gauche au nom d’un intérêt supérieur, celui de la nation, en quoi la victoire de Syriza et son alliance avec l’ANEL sont-elles dans l’intérêt de la France ?

S’il s’agit, au niveau européen, de freiner la politique d’austérité qui consiste à saigner et spolier les habitants pour rembourser les banques, c’est une bonne chose. S’il s’agit, au niveau européen, de renverser l'équilibre des pouvoirs qui jusqu’à présent a soumis les nations aux financiers, c’est une bonne chose. S’il s’agit, au niveau européen, de reconnaître que la nation est le cadre naturel pour décider de la politique d’un pays, c’est une bonne chose. S’il s’agit même de précipiter la sortie de la Grèce de l’Union européenne et d’en finir avec ce délire technocratique, c’est une excellente chose.

Mais s’il s’agit, pour la France, de renoncer unilatéralement à sa créance de 40 milliards au nom de l’unité de la zone euro, c’est une palinodie supplémentaire. S’il s’agit, pour François Hollande, de redorer son blason diplomatique au prix de l’argent des Français, c’est une trahison supplémentaire. S’il s’agit, pour François Hollande, de renforcer la mainmise de l’Europe sur la France, sous prétexte de construction européenne sociale, c’est une défaite supplémentaire.

Que des responsables de partis de tous bords se réjouissent bruyamment de ce qui se passe ailleurs, au nom d’un regard partisan, immédiat et rétréci sur les faits, c’est bien dans la tradition républicaine. Que d’autres, tel Sarkozy, entendent donner aux Grecs des leçons de responsabilité est risible. Pour un nationaliste français, il ne suffit pas d’un pied de nez adressé à l’Europe pour se réjouir : c’est le seul intérêt de son pays qui gouverne son analyse. Nous souhaitons donc au nouveau gouvernement grec de bien servir les intérêts de son pays et nous demeurons avant tout préoccupés par ceux de la France.

Action française.

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Discours de clôture du Carrefour Royal sur le libéralisme

28 Janvier 2015, 05:56am

Publié par AF Provence

Beau succès pour le Carrefour Royal de l’Action Française qui s’est tenu ce samedi 24 janvier à la Maison des Mines de Paris. Des invités de prestige sont venus débattre du libéralisme s’opposant aux libertés.

Discours de clôture du Carrefour Royal sur le libéralisme
Discours de clôture du Carrefour Royal sur le libéralisme
Voici le discours de clôture prononcé par le nouveau secrétaire général de l’Action Française, François Bel-Ker :
   Chers amis,

   Nous venons d’entendre les brillants propos de nos intervenants, que je remercie vivement d’être venu nourrir un débat autour de notre recherche de l’Intérêt général au service des peuples de France.

   La journée n’aurait pas été complète sans un appel aux militants d’Action Française et à tous nos compatriotes soucieux du Bien Commun, à se former davantage pour mieux combattre la folie libérale et son corollaire l’individualisme. Maurras énonce « La liberté de qui ? La liberté de quoi ? C’est la question qui est posée depuis cent cinquante ans au libéralisme. Il n’a jamais pu y répondre. »

   Dès les lois d’Allarde et Le Chapelier interdisant l’organisation des travailleurs, la République a souhaité faire de l’homme réel, un individu abstrait, esseulé, isolé et donc totalement libre, ce qui a eu pour conséquence non pas de l’attacher à la société mais de l’en exclure . La loi le chapelier condamnait l’ouvrier à l’individualisme. La liberté sans frontière devenait dès lors l’apanage du plus fort, du plus fortuné.

   Accroupi devant le pouvoir de l’argent, le législateur a limité le sens donné à la communauté, à la personne, à la vie, un sens qui se résume aujourd’hui à sa fonction marchande. C’est le « refus de ce qui est » (Annah Arendt).

   Dis-moi combien tu vaux, je te dirais si tu peux vivre.

  • On pense évidemment à la vie naissante sans valeur financière, ni valeur électorale. Cette vie éradiquée dès sa première apparition. « L’être humain est un matériaux à gérer. » Jean-Marie Le Méné
  • On pense aux personnes trisomiques, moins performantes, plus dépendantes, rappelons les propos eugénistes d’Olivier Dussopt, député socialiste : « Quand j’entends que « malheureusement » 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est repérée se terminent par une [IVG] interruption de grossesse, la vraie question que je me pose c’est pourquoi il en reste 4 %. »
  • On pense aux pauvres, aux Sans-Dents... Le MEDEF déclarait en 2008 : « La lutte contre la pauvreté passe d’abord par la croissance, celle-ci se fera, essentiellement, dans une économie mondialisée, par des entreprises à forte valeur ajoutée employant des personnels très qualifiés. Une telle évolution pose un problème pour les individus peu ou pas qualifiés. »
  • Enfin, on pense aux personnes âgées. Jacques Attali, économiste, déclare : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures... » Fin de citation.

   L’euthanasie va devenir, il suffit de suivre les vœux de M. Hollande, une « alternative de trésorerie » ou « un volant de manœuvre budgétaire pour piloter les déficits sociaux » (Jean-Claude Martinez).

   Le coût de la vie est inégal, profondément inégal en fonction de notre valeur sur le marché : il suffit de voir le traitement médiatique et politique des assassinats de ces derniers jours (les figures médiatisées et les autres, les puissants caricaturistes/le correcteur ou les policiers, etc.)

   Rappelons que la terreur s’exerce au préalable par le verbe. Il s’agit de se défaire de tous les signes d’humanité : « la cargaison juive » hier, l’embryon sans visage ou « Coralie » de Dignitas aujourd’hui. Le libéralisme laisse l’homme livré à ses seules forces devant les lois de la nature : ce que Proudhon appelle « le bilboquet de la matière » et Charles Robin, « le matérialisme intégral ».

   La première violence, la première oppression, vient du régime libéral qui a détruit les communautés et laissé l’individu seul à se battre, à se débattre souvent, à mourir parfois pour se faire entendre par une société déboussolée, sans repères.

   Aujourd’hui en France, on meurt d’abandon thérapeutique et de perte de sens dans l’exercice de son travail (1 suicide d’agriculteur tous les 2 jours),…

   Sans contre-pouvoirs, il n’y a que des individus, « des unités », face au système. Le libéralisme c’est le triomphe « des unités », « des chiffres agglomérés » . En prétendant émanciper l’individu, le laissant seul face à l’Etat, en détruisant les corps intermédiaires, le libéralisme désorganise la société. La monarchie que nous appelons de nos vœux ne peut être qu’anti-libérale.

   Maurice Allais, prix Nobel d’économie, de formation libérale, favorable à un libre-échange raisonnable, déclare : « La politique de libre-échange mondialiste poursuivie par Bruxelles a entrainé à partir de 1974 la destruction des emplois, la destruction de l’industrie, la destruction de l’agriculture, et la destruction de la croissance (…). La mondialisation ne profite qu’aux multinationales. Elles en tirent d’énormes profits. »

   Le mal est profond. Le raisonnement au travers de l’homme abstrait, imaginaire de Rousseau ou Saint-Simon voue l’Homme réel à la servitude : hyperconsommation, marchandisation des corps, quête du profit, jouissance hédoniste,…

   Une société véritablement universelle, affranchie des limites que chaque culture particulière impose, affranchie de toutes formes d’appartenances antérieures ne peut être que l’esclave de la loi du marché. La directive Bolkestein parlait de « la libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes ».

   L’individualisme est l’aboutissement logique du libéralisme. Le moindre lien étant par essence une contrainte, le système libéral nie le lien social. Chaque personne est retranchée de la grande société pour préserver sa société particulière, règne de l’anomie sociale. Les intérêts particuliers renforcés, l’intérêt général est battu en brèche.

   Les royalistes récusent la confiscation du bien-être social par les professionnels de la politique partisane en vue d’intérêt économiques et électoraux. Notre rôle est de défendre les libertés concrètes, incarnées. L’avenir de ces libertés s’écrit aujourd’hui.

   Pour que vive la France, vive le Roi.

François Bel-Ker
Secrétaire-général de l’AF

 

 

 

Discours de clôture du Carrefour Royal sur le libéralisme

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Alors, que faisons-nous?

27 Janvier 2015, 08:34am

Publié par AF Provence

Le prochain café d'actualités d’ Aix-en-Provence  se tiendra

le mardi 3 février

au café le Festival 1 cours Mirabeau.

 

Il aura pour thème l'organisation d'un débat entre tous les participants sur une question difficile mais qui appelle une réponse urgente.

 

Un café, c’est fait pour parler, oui, mais de quoi ? Et bien d'un sujet à peine effleuré lors d'un précédent café, avec un titre plein de promesses, hélas non tenues :

 

QUE FAIRE ?

 

Nous sommes très souvent d'accord sur le diagnostic concernant : «l'état des lieux» et pour constater que nous sommes, non pas dans une simple crise  classique, économique et financière, mais bien davantage dans une véritable crise de civilisation.

Par ailleurs, si nous sommes également à peu près d'accord sur l'analyse des causes qui nous ont conduit à cette situation, et si chacun dispose d'un éventail d’idées pour savoir «ce qu'il faudrait» faire, nous sommes en panne dans la plupart des cas, pour savoir ce que l'on peut faire…

 

18:45 : accueil.

19:00 : début de la séance.

20:30 : fin de la réunion.

Entrée libre. Participation sous la forme d'une consommation.

Renseignements : 06.16.69.74.85

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Le reportage sur la messe du 21 janvier à Marseille

24 Janvier 2015, 20:44pm

Publié par AF Provence

La messe à la mémoire du roi Louis XVI et des victimes de la Révolution, célébrée le 21 janvier 2015 à Marseille, a été enregistrée. Regardez le reportage publié par la FRP, avec notamment l'homélie du Père Manzano et la lecture du texte d'Albert Camus. A regarder et à méditer.

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Les missionnaires de l'incrédulité

24 Janvier 2015, 12:17pm

Publié par AF Provence

Les missionnaires de l'incrédulité

A la suite des incidents provoqués dans des établissements scolaires par l'affaire "Charlie Hebdo", le ministre de l'Education Nationale a annoncé diverses mesures. Une des principales est la création d'un millier de postes d'ambassadeurs de la laïcité. Cette initiative fait froid dans le dos car elle ressemble aux sinistres commissaires politiques de la Russie bolchevique. Elle annonce le début de la chasse à la liberté de pensée dans les bâtiments scolaires.

Philippe Bouvard a vu le danger totalitaire et le fait comprendre dans son billet humoristique quotidien de "Nice-Matin" et "Corse-Matin" paru vendredi 23 janvier.

Les missionnaires de l'incrédulité

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A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

23 Janvier 2015, 17:30pm

Publié par AF Provence

Pour la deux-centième année consécutive, une messe a été célébrée à Marseille, mercredi 21 janvier 2015, à la mémoire de Louis XVI et des victimes de la Révolution.

Célébrée dans la basilique du Sacré-Cœur, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Pierre ELLUL.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

L'excellente homélie du Père Xavier MANZANO montra l'ampleur du projet révolutionnaire.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

A la fin de la messe, l'assistance écouta attentivement la lecture du "Meurtre du roi-prêtre", texte extrait de "L'homme révolté" d'Albert Camus.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Bien évidemment, "L'Action Française 2000" était proposée à la sortie.  La vente fut un grand succès.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Les "anciens" tinrent à avoir le journal royaliste.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Le buffet dînatoire de la Fédération Royaliste Provençale permit d'échanger les opinions sur la situation politique. Antoine de CRÉMIERS, animateur des Cafés d'Actualité d'Aix-en-Provence, souligna que nous vivons une crise civilisationnelle véritablement unique.

Il insista pour que les royalistes ne se cantonnent pas aux aspects juridiques  et institutionnelles mais qu'ils devaient oser plus dans les domaines économiques et sociaux. 

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

Le même soir, les jeunes de l'Action Française-Provence ont inauguré leur nouveau local en partageant un gâteau des rois et en écoutant les souvenirs militants de deux Camelots des années 1960-1970.

Le flambeau est maintenu et se transmet.

A Marseille, un 21 janvier chargé en événements

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Mais pourquoi donc faut-il être Charlie pour être comme tout le monde?

21 Janvier 2015, 15:21pm

Publié par AF Provence

Une fois n'est pas coutume. Pape Diouf, ancien président de l'OM et candidat à la mairie de Marseille en 2014, n'est pas vraiment une personnalité que nous aimons beaucoup. Toutefois, son appréciation de la situation est digne d'intérêt et relève d'une logique et d'un sens des responsabilités dont le gouvernement ferait bien de s'inspirer :

Diouf"J'ai condamné ce qui s'est passé, et très fermement. J'ai beaucoup de compassion mais je n'aime pas les mouvements de foule spontanés trop enclin aux récupérations politiques. Je ne souhaite pas me retrouver entre des opportunistes et des hypocrites (...)

Quand on dit, la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratique. Une valeur ici n'est pas une valeur en Orient ou en Afrique. C'est comme exciser une femme. Il s'agit d'une pratique traditionnelle mais qui est manifestement négative. Une valeur est universelle, humaniste et positive. Elle doit être vraie partout (...)

Mais pourquoi donc faut-il être Charlie pour être comme tout le monde? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie (…) Quand on sait où les caricatures peuvent amener, quand on sait les conséquences qu'elles peuvent avoir, on doit se montrer responsable plutôt que de privilégier le plaisir personnel"

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