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Offensive des socialo-libéraux contre la famille

30 Septembre 2014, 18:00pm

Publié par AF Provence

Sous le prétexte de réduire le déficit de la Sécurité Sociale, le gouvernement vient d'annoncer une série de mesures (dont la diminution de la prime à la naissance et le partage du congé parental entre le père et la mère) qui vont toucher durement les familles. Si elles sont appliquées, la politique familiale de la France n'existera plus.

Nous avons là un motif de plus de participer à la manifestation du 5 octobre à Paris et à Bordeaux car ces soit-disants économies vont, avec la légalisation de la PMA et de la GPA, dans le sens de la destruction de la famille.

 

http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201bb078f3620970d-pi

 

Cette offensive anti-familles montre l'importance de la campagne que lance l'Action Française sur le thème "Le libéralisme contre les libertés".

Le libéralisme économique est voulu par le grand capital qui n'a pas besoin de beaucoup de naissances en France. Il sera toujours plus rentable de faire venir des immigrés ou de délocaliser les entreprises en Asie plutôt que d'avoir des jeunes Français à former et à payer cher.

Le libéralisme veut aussi la liberté individuelle absolue. La famille est donc une gêne pour cette liberté. Il faut punir les attardés qui croient que la famille est épanouissante et qu'elle permet la transmission des valeurs. Les enfants doivent être réservés aux riches qui ont les moyens de fabriquer les jouets qu'ils veulent avec GPA et PMA.


La politique des socialo-libéraux apporte une raison de plus d'être royaliste.


Leur politique reste à court terme, sans vision d'avenir. Cette absence de largeur de vue explique l'ampleur des déficits de l'Etat et de la Sécurité Sociale. Elle explique que les gouvernants prennent la mauvaise solution: en sanctionnnant la famille, ils détruisent l'avenir de la France. Rien que de plus normal en République où l'on ne voit pas plus loin que la prochaine élection. La ligne d'horizon de Sarkozy, Hollande, Valls est bloquée à 2017.


En Monarchie, le pouvoir n'appartient pas à une personne seule issue de nulle part mais à un Roi qui, de par sa nature, s'inscrit dans la continuité d'une famille.

 

MONARCHIE = FAMILLE

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Le nouveau site internet du comte de Paris est en ligne

28 Septembre 2014, 19:52pm

Publié par AF Provence


Le nouveau site internet du chef de la Maison royale de France vient d'être inauguré lors du déjeuner de rentrée de l'IMRF par Monseigneur le comte de Paris.

 

http://www.la-couronne.org/medias/images/imrf-1.jpg

 

 

 

Vous pouvez dès à présent découvrir le nouveau site internet du prince à cette nouvelle adresse:

http://leblogducomtedeparis.fr/

Ce nouveau site sera pour le prince un outil privilégié entre lui et les Français. Aussi, nous invitons tous nos lecteurs, et bien évidemment tous les fidèles du Prince, à diffuser le plus largement possible la nouvelle adresse du site internet.

À vos claviers et bonne lectures à tous.

 

 

Article extrait du site http://www.la-couronne.org/

 

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Le 5 octobre, tous à la Manif pour tous à Paris et Bordeaux

28 Septembre 2014, 06:30am

Publié par AF Provence

bann-5oct

 

"Le gouvernement dit "socialiste" a clairement fait le choix d’une ligne libérale en économie, atlantiste en politique étrangère et libertaire en matière sociétale. Notre opposition est totale sur chacun de ces points.

 

C’est pour cette raison que l’Action française appelle ses militants et sympathisants à se rassembler pour participer aux prochaines manifestations de défense de la famille et de l’enfance organisée par La Manif pour Tous le 5 octobre prochain à Paris et Bordeaux.

Ne laissons pas la gauche du Capital porter un nouveau coup à la cellule de base de la société, sans laquelle il n’est plus de nation, plus de personne humaine, plus de liberté authentique."

 

manif pour tous

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Rentrée de l'AF Provence

26 Septembre 2014, 18:42pm

Publié par AF Provence

La réunion de rentrée des militants de l'AF Provence aura lieu dimanche 28 septembre à Marseille. Réunion privée.

Au moment où l'Etat et la société se désagrègent, les royalistes luttent pour la nation et le roi, éléments indispensables à l'équilibre des Français.

 

réunion de rentrée

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Le Paris politico-médiatique, haut-parleur des djihadistes

25 Septembre 2014, 22:47pm

Publié par AF Provence

"Qu'attendent nos dirigeants" pour faire leur métier d'hommes d'Etat ? demande Jean Guisnel... Hélas ils n'attendent rien, et l'Etat se dissout dans le média :

 http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQWfxC415freAM3SCU_mpXo4CZSKXx9qth4AV7_usgnX4bTIsPwNB34wXHApg
Spécialiste des questions militaires et de renseignement, co-auteur d'Au service secret de la France (La Découverte, 2014), Jean Guisnel a publié dans Le Monde du 25/09 – donc juste avant l'annonce de l'assassinat d'Hervé Gourdel – des réflexions auxquelles on ne peut que souscrire. Il souligne que la pression terroriste n'est pas nouvelle, que la France en a subi diverses variantes depuis quarante ans, mais que Daech a deux originalités : 1. la puissance inédite de son attrait sur « de jeunes étrangers » formatés par la société occidentale (djihadistes venus de France, d'Angleterre,  d'Australie) ; 2. sa « parfaite maîtrise » du show internet (les réseaux faussement dits sociaux), maîtrise qui lui permet de « jongler avec le voyeurisme planétaire »... On vient d'en avoir quatre exemples atroces. Sous cet angle, notre classe politique – accro aux médias et au show internet – sert de haut-parleur aux djihadistes.


Extraits de l'article de Guisnel :
 << [Nos dirigeants devraient commencer par] cesser de se rendre dans le golfe Arabo-Persique baiser les babouches de kleptocrates, financiers du djihadisme*. Ce n'est pas parce que ces derniers savent parler notre langue, à savoir le football et l'argent, que nos dirigeants doivent leur vendre leur âme et les nôtres par dessus le marché... >>
<< Quand on est le ministre de l'Intérieur d'un pays comme la France, on ne devrait pas répondre du tac au tac au communiqué provocateur d'un groupe djihadiste. La France a des lois. Qu'elle les applique et les fasse évoluer par son corps législatif [...] Tant qu'elle y est, elle pourrait aussi faire la démonstration que les moyens énormes de surveillance électronique dont elle s'est dotée ont une autre utilité que l'interception des communications de Mme ou M. Tout-le-monde. A quoi servent donc les milliards donnés aux service secrets (français et autres) s'ils sont incapables de couper le sifflet électronique de djihadistes sanglants ? Les faire cesser de nuire passe par leur réduction au silence. Qu'attendent donc nos dirigeants ? >>


Nos dirigeants n'attendent rien. Ils sont juste « nuls d'être et d'apparence », comme disait le philosophe René Lévy il y a quinze jours. D'où leur rejet par l'opinion.
Parmi les médias, quelqu'un a compris le dégoût des Français envers la classe politique : c'est Jean-Jacques Bourdin, à RMC. Ce matin il martelait que pour parler du drame Gourdel il n'inviterait pas de politiques, car ceux-ci n'ont « rien à dire » et « tout le monde en a assez de leurs sornettes ».
Le drame est que ces mêmes politiques à la tête vide ont engagé la France dans le maelström du soi-disant anti-terrorisme global, et qu'aucun député n'a songé à demander des précisions sur cet engagement lors du pseudo-débat d'hier. Nos politiques ressemblent plutôt à la présentatrice de France Info, qui, ce matin aussi, employait tous les adjectifs souhaités par les terroristes : à l'entendre les Français étaient « sous le choc », traumatisés, affolés, ne « comprenaient » pas, etc. Si les djihadistes veulent semer la panique en France, ils peuvent compter sur la plupart des médias français. La panique c'est de l'audience.
 
__________
* « les pompiers d'aujourd'hui et pyromanes d'hier, qui ont allumé des incendies – Irak en 2003, Libye en 2011 – qu'ils se sont révélés incapables d'éteindre... »

 

(article paru sur le blog de Patrice de PLUNKETT)

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" C’est un roi qu’il nous faut ! ". Si même Philippe Bouvard l'écrit...

22 Septembre 2014, 19:51pm

Publié par AF Provence

Dans son édition de cette semaine " Le Figaro Magazine " vient de publier un article de Monsieur Philippe Bouvard intitulé "C'est un roi qu'il nous faut !".

 

http://www.la-couronne.org/medias/images/c-est-un-roi-qui-nous-faut.jpg

 

"Après deux siècles de Républiques hachés par deux Empires, une Restauration, trois grandes guerres et, alors que les mécontents de la Ve en préparent une VIe, le moment est sans doute venu de se demander quel type de régime justifierait une ­nouvelle devise à l’enseigne de « Stabilité, prospérité, dignité » ? Sept pays européens où la couronne n’est pas seulement une prothèse dentaire nous apportent la réponse : c’est un roi qu’il nous faut! Certes, les différents prétendants au trône de France, le comte de Paris lointain héritier de Louis XIV et le prince Napoléon qui descend de Jérôme, le frère de l’Empereur, ne font pas de politique et ils se bornent à réunir leurs fidèles, le 21 janvier à la chapelle expiatoire dédiée à Louis XVI et le 5 mai aux Invalides où le Petit Caporal tient tombeau ouvert. Tous deux, dépossédés des fastes du passé par les révolutions confiscatoires et des ancêtres dépensiers, vivent dans le souvenir plutôt que dans le luxe.

Le monarque - surtout constitutionnel - ne présente que des avantages.

Il est de bonne famille et connu honorablement très au-delà de son quartier. Le pouvoir n’est pas pour lui une vocation tardive puisque, dès sa plus tendre enfance, on l’a préparé à l’exercer. Il est le cousin de tous les autres rois qu’il appelle d’ailleurs « mon cousin » en oubliant que leurs pays respectifs se sont souvent fait la guerre. S’il est hémophile, c’est la faute du sang de la reine Victoria.

Quand le roi est malade ou fatigué, il abdique en faveur d’un grand fils qui, comme lui, s’habille volontiers en militaire mais vit d’une liste civile. Coutume qui explique que la transition monarchique soit beaucoup plus affectueuse que la transition démocratique. Le roi devient chef de l’Etat sans qu’il soit besoin d’organiser une campagne électorale. Il apparaît au perron de son balcon et salue la foule en liesse à l’occasion de la Fête nationale et de mariages royaux.

Le roi est  généralement flanqué d’une jolie reine, souvent choisie dans la roture afin d’éviter la consanguinité qui avait causé tant de mauvais sang à la reine Victoria. Il dispose aussi parfois d’une favorite qui n’est pas mal non plus. Les enfants du roi sont bien peignés et ont des genoux peu écorchés (ce qui est préférable à cause de la reine Victoria). Leur passage dans l’armée leur permet de se faire photographier durant quelques jours sur un théâtre d’opérations extérieures et, le reste du temps, dans les boîtes de nuit où ils s’initient à la perpétuation de l’espèce que requiert la continuité dynastique.

 

Le roi loge dans un château qui, au-delà d’une trentaine de pièces, prend le nom de palais. Le roi entretient des relations courtoises avec un Premier ministre qui, conservateur ou progressiste, vient périodiquement le tenir informé des affaires du pays au cas où il ne regarderait pas la télévision. Le roi aime autant les êtres humains que les chevaux mais il n’embrasse que les seconds sur les nasaux. Il joue plus souvent au golf qu’à la pétanque. Dans les grandes occasions, il troque ses voitures modernes contre des carrosses très anciens.

Une fois l’an, le roi enfile ses chaussures vernies, dites « grandes pompes », et s’en va lire devant le Parlement un discours écrit, inspiré ou relu par son Premier ministre. Dans la salle des fêtes de son palais, le roi arborant les plaques offertes par toutes la nations, tandis que le cordon-bleu de son épouse rappelle qu’elle est une excellente cuisinière, accueille les révérences légitimistes avec l’aimable simplicité des hiérarques dont la bienveillance est le métier. Le roi est entouré de forêts et de courtisans. Il anoblit les plus méritants à condition que, contrairement au sien, leur titre ne soit pas transmissible. Vers la fin de sa vie, toujours droit comme un chêne, il devient dur de la feuille.

Quand le roi meurt après un temps plus ou moins long d’acharnement thérapeutique (l’euthanasie serait perçue comme une impatience de son dauphin), il rejoint les membres de sa lignée dans des nécropoles beaucoup plus spacieuses que les logements sociaux. Il laisse des portraits officiels le montrant la main sur le pommeau d’une épée qu’il n’a jamais dégainée, une horloge arrêtée à la minute de son dernier souffle, une veuve qui ne se remariera pas, quelques enfants naturels et des pièces de monnaie frappées de son meilleur profil.

Et c’est de ce bonheur paisible et classieux dont voudraient nous priver une meute d’ambitieux, descendant du TGV au lieu des quarante rois qui ont fait la France, incapables de faire croire que les Hollande sont la branche française des Orange-Nassau et ne connaissant d’autres bonnes manières que celles prodiguées par leurs maîtresses !

Philippe Bouvard

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PAS LUI !

22 Septembre 2014, 06:35am

Publié par AF Provence

 

A-t-il vraiment jamais quitté le devant de la scène, lui qui, le soir de son échec de 2012, avait promis de se retirer de l’arène politique ? Il est vrai qu’on a surtout parlé de lui à la rubrique des faits divers politiques, que le PS, pour être tout à fait juste, nourrit tout aussi consciencieusement que l’UMP.

Certains, au début de l’été, avaient même commencé à s’indigner du sort qui lui était réservé par une institution judiciaire entièrement dominée par un syndicat de magistrats qui n’aurait rien à refuser au pouvoir en place et qui pratiquerait le harcèlement jusqu’à avoir placé en garde à vue, le 1er juillet dernier, comme un vulgaire délinquant, un président de la république honoraire, alors que la chose est devenue illégale pour le premier sans-papier venu.

Pourtant, malgré toute notre bonne volonté, nous n’avions pas participé au chœur des pleureuses. Et n’avions pas versé une larme ce 2 juillet au soir, quand il était venu déplorer sur le plateau de TF1 les crasses que lui faisaient deux méchantes dames du Syndicat de la Magistrature. Quand on est entré dès ses dix-huit ans en politique avec pour seul et unique dessein de conquérir la magistrature suprême, on s’attend d’autant plus à essuyer des coups bas qu’on n’a pas été le dernier à en porter. Quant à se plaindre de la perte de sacralité de la fonction de chef d’Etat, Sarkzoy, là encore, y a participé avec son activisme légendaire durant les cinq ans de son premier et, on espère, unique mandat. Car tout a beau être vrai de la volonté de Hollande d’instrumentaliser la justice à l’encontre de son principal concurrent : les Français ne doivent pas avoir la mémoire si courte que l’impopularité méritée de Hollande leur fasse oublier non seulement le caractère outrancier du personnage mais aussi son bilan objectivement catastrophique.

 

http://cdn.bvoltaire.fr/media/2013/12/nicolas-sarkozy.jpg


Déjà, comme ministre de l’intérieur, ce fut, en 2003, la suppression de la prétendue double peine qui a abouti à faire de notre pays un des plus importants réservoirs de délinquants et de terroristes au monde ; ensuite, comme ministre de l’économie, il a fait perdre 9 milliards d’euros à la France en vendant, à partir de 2004, 600 tonnes d’or sur cinq ans, à son taux le plus bas ! Sous son quinquennat, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards (+ 50,4%) et la dette globale publique de la France (Etat, organismes sociaux, collectivités territoriales) de 1 221,1 milliards à 1 818,1 milliards (+ 48,9%), tandis que la croissance descendait de 2,3% à 0% — la France entrant en récession — et que la balance commerciale se détériorait de 56,7%. Quant au chômage, son taux passait de 8,4% à 10,2% (+ 450 000 chômeurs).

 

http://lartetlamaniere.files.wordpress.com/2013/02/s.jpg?w=267&h=315


Mais Sarkozy ce fut aussi et avant tout une escroquerie politique et morale.

Au plan international ? La soumission intégrale aux Etats-Unis, avec notamment le retour dans le commandement intégré de l’OTAN ; la guerre américano-qatarie contre la Libye, qui a fait éclater ce pays et déstabilisé la région en libérant ses potentialités terroristes ; l’alignement sur l’Europe allemande et la perte de souveraineté, avec la forfaiture du traité de Lisbonne puis celle du traité budgétaire ; une politique immigrationniste forcenée avec le bradage de la nationalité française.

Au plan de de la famille et de l’éducation ? Le mariage et le pacs mis sur un pied d’égalité, la destruction de toute politique familiale, l’incitation à l’avortement, le retour du pédagogisme à l’école et l’aggravation du retard scolaire de la France, l’introduction de la théorie du genre dans le secondaire que Belkacem n’a plus qu’à faire enseigner dès la maternelle.

Au plan de la sécurité intérieure et extérieure ? L’augmentation continue de la délinquance, l’extension des zones de non-droit et la réduction sans précédent des moyens humains et matériels des forces de l’ordre, sans compter la mise en coupe réglée des forces armées.

Au plan idéologique ? L’ouverture... à gauche alors qu’il avait été élu sur sa droite, la dictature de la police associative et la toute-puissance du politiquement correct, qu’il avait fait mine de combattre durant sa campagne électorale. Enfin ou presque, car nous n’avons pas été exhaustifs, l’instrumentalisation de la religion, dans le seul dessein d’imposer le multiculturalisme, tandis qu’avec l’aide du MEDEF, il bradait notre modèle social chrétien en remettant en cause la spécificité du repos dominical.

Et nous n’avons parlé ni de son mépris proclamé de la culture et de la langue françaises, ni de son désintérêt pour la francophonie... Que le lecteur nous pardonne ce que nous aurions oublié. Le hollandisme ne fait que s’inscrire dans les pas du sarkozysme. Soutenu par Manuel Valls, le MEDEF ne vient-il pas d’en rajouter sur le travail le dimanche et les fêtes chrétiennes ?

Hortefeux a comparé notre grand homme à De Gaulle : ne serait-ce pas plutôt l’Usurpateur revenant de l’île d’Elbe, tant sont nombreux depuis quelques jours les ralliements qui se déclarent sur le chemin qui le mène du Cap Nègre à sa prochaine déclaration télévisée ? Voulant donner une onction presque bonapartiste à l’aventurier, des proches lui déconseillent de briguer la présidence de l’UMP comme un vulgaire politicien pour penser directement à la présidentielle... Il est vrai que si les événements se précipitaient...

Un seul souhait : que cet oiseau de malheur voie son vol (très médiatisé) jusqu’à l’Elysée stoppé net. La justice ferait très bien l’affaire. A défaut, il ne faudra pas hésiter à rappeler sans relâche à nos concitoyens l’imposture que constituerait le retour d’un homme d’Etat à ce point perclus de convictions qu’on ignore encore sur quelle ligne politique (droite forte, droite molle ou centre) il tentera d’attraper ces gogos d’électeurs.

François Marcilhac - L’AF 2893

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Antoine de Crémiers explique d'où vient le libéralisme

21 Septembre 2014, 01:59am

Publié par AF Provence

Un des grands moments du Camp Maxime Real Del Sarte de l'été 2014 a été la conférence d'Antoine de CRÉMIERS sur "Historique et penseurs du libéralisme".


L'idéologie qui détruit la société et contre laquelle nous nous devons de lutter est clairement expliquée.

 

La modernité, conçue comme une révolte et comme le chancre de la tradition, démarre avec Guillaume d'Ockham et le nominalisme, qui pose les bases de l'individualisme et de la disparition de toute conception du bien commun. Ne vivant que de la critique de la tradition la modernité est aujourd'hui morte, a ajouté Antoine de CRÉMIERS, et nous, orphelins de la modernité et de la tradition, nous avons hérité d'une postmodernité triomphante, qui n'est que le libéralisme en acte.

Conservant le versant supposé émancipateur de la modernité, moins la raison, elle n'a aucun avenir ni aucune espérance à proposer. La course aux droits subjectifs et à la maximisation des intérêts particuliers ne peut qu'engendrer un déracinement généralisé, de l'homme hors-sol à l'homme sans sexe ni genre, en passant par l'homme sans frontières ni culture.

 

Un film à voir, à revoir, à méditer et à faire connaître.

 

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Deux non-événements et une vérité politique

20 Septembre 2014, 01:47am

Publié par AF Provence

Les journalistes qui aiment parler ou écrire pour ne rien exprimer peuvent être ravis: en vingt-quatre heures, ils ont eu deux événements leur permettant d'alimenter feuilles de papier et écrans de télévision. Le président de la république en place a organisé une conférence de presse et l'ancien président a annoncé qu'il voulait prendre la direction de son parti. En plus, ils ont été bien gentils de se succéder afin que l'attention ne retombe, du moins celle des journalistes car celle des Français ordinaires est moins évidente.

En réalité, il n'y a là rien de bien exaltant. François Hollande est devenu totalement inaudible et ce qu'il a dit était terne et sans intérêt. Quant à Nicolas Sarkozy, son désir de revenir au premier plan de la politique active était connu de tous depuis des mois.

 

conférence de press#110321AParu dans "Nice-Matin" de vendredi 19 septembre 2014


Ces deux hommes, qui ont certaines qualités, montrent qu'ils sont incapables de diriger la France. L'ancien président du conseil général de Corrèze a reconnu que "c'est pas facile" de diriger un grand pays. Est-ce à dire qu'il l'ignorait avant d'être élu et qu'il s'est porté candidat sans savoir ce qu'il aurait à réaliser? Il aurait peut-être mieux valu, pour lui comme pour les Français, qu'il apprenne avant d'être au pouvoir, qu'il soit bien préparé à cette tâche.

Le président élu en 2007 met toute son énergie à revenir en politique... pour simplement prendre la tête d'un parti. Il ne conçoit l'action politique qu'à travers le prisme des luttes partisanes. Lui qui se veut un recours pour des Français déboussolés va entretenir la division.

Ces deux personnages ayant ou ayant eu la charge de diriger la France montrent parfaitement bien deux des principaux vices du régime républicain: les divisions partisanes et l'absence de préparation aux réalités du pouvoir.

Merci, Messieurs les présidents de la république, de montrer ainsi, par contraste, les bienfaits de la monarchie où le souverain est éduqué pour le rôle qu'il doit tenir et où le souverain, ne dépendant pas de l'élection et des partis, est réellement indépendant !

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Retour à la IVème République

19 Septembre 2014, 12:30pm

Publié par AF Provence

http://www.actionfrancaise.net/craf/IMG/arton7824.jpg Le vote de confiance de ce mardi 16 septembre a marqué le retour aux institutions de la IVe république. Fragilisé par des frondeurs que seule la peur des risques encourus a modérés — ne pas être réélus en cas de dissolution —, Manuel Valls sait qu’il doit désormais compter avec les humeurs de députés socialistes qui ne se font plus aucune illusion sur l’échec du quinquennat de François Hollande.

Triste fin pour un parlementarisme qu’on prétendait avoir définitivement « raisonné » !

Si pour l’heure le risque d’une victoire du FN en cas d’élections anticipées est largement fantasmé — Valls est un habitué de la dramatisation : il y voit un moyen, d’ailleurs de moins en moins efficace, de contenir des troupes de plus en plus maigres —, il n’en reste pas moins que, affaiblie par le quinquennat, la Ve république n’a plus aucun anticorps à opposer à la résurgence du régime de partis dont les responsables, paniqués, ne savent plus que crier « Sauve qui peut ! ». D’autant qu’ils assistent, impuissants, à la débandade généralisée de leurs électorats traditionnels, devant leur double complicité dans l’abandon de notre souveraineté politique à des instances supranationales et la décomposition économique, sociale et morale de la nation.

Le mépris des Français pour leur classe politique n’a jamais été aussi profond. Comme la rouille finit par tenir le fer qu’elle ronge inexorablement, le jeu des partis, qui ronge nos institutions, permet encore à la Ve république de maintenir les apparences de la stabilité, avant l’effondrement final. Un seul devoir : ne pas nous laisser surprendre.

Editorial de François Marcilhac dans L’AF n°2893

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