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« Je suis Français », ne pas l’oublier

16 Janvier 2015, 03:42am

Publié par AF Provence

Au lieu de l’inscription «Je suis Charlie», certains auraient préféré «Je suis Français», à l’instar du chanteur M. Pokora qui a déclaré dans "Le Parisien" :

"Je n'ai pas mis "Je suis Charlie" sur Twitter mais "l'union fait la force" accompagné d'un carré noir. Pour moi, c'est même plutôt "Je suis français" parce que c'est mon pays qui est touché à travers ces victimes, citoyens français symboles de liberté ; [...] c'est triste qu'il faille attendre un événement comme celui-là ou une victoire en Coupe du monde pour qu'on se dise tous : "On est français" et qu'on défende nos valeurs".

Chacun ne doit pas oublier que «Je suis Français».

Mais certains militants d’Action Française se souviennent aussi que ces trois mots ont servi de titre à un mensuel royaliste à l'époque de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et du premier mandat de François Mitterrand.

Alors que l’AF, à la suite de la scission de la NAF, était divisée, quatre unions royalistes du Sud de la France regroupèrent leurs publications (« Action-Sud », « Aspects du nationalisme », « L’Ordre Provençal » et « L’Union Nationale du Midi ») pour fonder un journal commun à vocation nationale appelé « Je Suis Français ».

Le numéro 0 parut en mai 1977. 

« Je suis Français », ne pas l’oublier

La présentation se modifia en mai 1979.

« Je suis Français », ne pas l’oublier

La publication s’arrêta en mars 1986 avec le numéro 89.

« Je suis Français », ne pas l’oublier

L’Action Française s’était alors réunifiée et « Aspects de la France » (devenu ensuite «Action Française 2000») était le journal autour duquel il fallait se rassembler.

La rédaction de « JSF » était située à Marseille, au siège de l’Union Royaliste Provençale. Ses rédacteurs en chef étaient Gérard POL et Jean-Louis HUEBER. Paul LEONETTI s’occupait de la maquette.

L’éditorial du dernier numéro fit le bilan de l’entreprise :

« Nous pensons avoir accompli, pendant près de 10 ans, un travail utile et de qualité, reconnu de tous. La permanence de Je Suis Français a d'abord été possible grâce aux efforts constants d'un petit groupe de militants d'un remarquable dévouement à l'Action Française. Mais sa rectitude de pensée est provenue aussi d'une parfaite fidélité aux idées maurrassiennes hors desquelles aucune réflexion politique globale n'est menée en France par quiconque. Quant à la qualité parfois exceptionnelle de Je Suis Français, on la doit à quelques-uns de ses collaborateurs les plus réguliers et les plus fidèles :

 - Christian PERROUX et Pierre DEBRAY tout d'abord, le premier nous ayant apporté, jusqu'à sa mort trop tôt survenue, le bénéfice de son immense culture et de son talent, le second n'ayant cessé, jusqu'à cet ultime numéro, de prolonger pour nous ses études et sa réflexion politique entamées il y a plus de trente ans dans "Aspects de la France" et dont tant d'entre-nous se sont nourris.

 - Mais au-delà de ces deux collaborateurs exceptionnels, les éditoriaux de Jacques DAVIN, les réflexions de Jean-Charles MASSON, les critiques de livres de Pierre LAMBOT, les points de vues nationalistes de François DAVIN, les articles de politique religieuse de Yves CHIRON et François LEFRANC, les chroniques régionalistes de Dominique POGGIOLO ou de politique intérieure de Franck LESTEVEN composaient un ensemble dynamique et cohérent.

 - S'y sont ajoutés longtemps, grâce à Pierre LAMBOT et François DAVIN, d'éblouissants "dialogues" avec une pléiade de personnalités romanciers, historiens, journalistes - dont les réflexions venaient enrichir les nôtres voire les contester permettant ainsi une discussion toujours digne d'intérêt : il faudra bien un jour en publier le recueil. »

 

On peut ajouter, en plus des rédacteurs cités, les contributions (plus ou moins fréquentes) de Pierre BECAT, Jacques DAUPHIN, Pierre de MEUSE, Louis-Joseph DELANGLADE, Daniel ESCLEINE, Daniel LAROUMAN, Philippe LE GRAND, Jean NAZEL, Robert OBERDORFF, Béatrice SABRAN, Philippe SCHNEIDER, François SCHWERER, Gustave THIBON, Gérard WETZEL, et d’autres encore.

Plusieurs sont décédés mais tous les autres, sous leur véritable identité ou sous pseudonyme, continuent à travailler pour la France et le Roi.

De plus, « JSF » publiait chaque été les textes des principaux discours prononcés lors des rassemblements royalistes des Baux de Provence.

Le diaporama ci-dessous présente une sélection de couvertures de « Je Suis Français ». On pourra remarquer que certaines sont toujours d’actualité.

Et, ce qui est bien actuel, c'est que nous devons toujours dire et proclamer

"JE SUIS FRANÇAIS". 

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